La Presque-Morte
Mon souffle était régulier. J’avançais, pas à pas, la tête haute, comme si ce chemin me convenait. Les clameurs acerbes de la foule me parvenaient, me giflaient encore plus fort que n’importe quelle autre rixe que j’avais pu subir auparavant. Je ne voulais pas perdre pied, pas devant mes bourreaux, qui se délectaient déjà de …