A l’issue des conflits armés, les traces laissées par les violences subies par les uns, perpétrées par les autres constituent le terreau de futurs conflits si rien n’est mis en place pour aller vers une réconciliation profonde. Des tentatives diverses (justice transitionnelle, justice réparatrice…) ont vu le jour après certains conflits avec plus ou moins d’efficacité (Rwanda, Cambodge, Afrique du Sud…).
Être jeune dans un pays en guerre mais espérer vivre adulte dans un pays en paix, cela doit s’accompagner de dispositifs de reconstruction.
En temps de paix, des actes d’extrême violence peuvent aussi être commis contre des personnes (féminicides, viols, vols avec violence sur personnes, violences scolaires…) ou contre des groupes (attentats). Des gouvernements, des associations, des établissements scolaires… mettent en place des dispositifs de prise en charge des victimes, des auteurs et des témoins pour leur redonner à tous dignité et confiance, éduquer au respect des droits humains et à la tolérance, rétablir le lien social et prévenir au mieux la récidive.
Citons par exemple :
-Les dispositifs de justice restaurative, complémentaires au traitement pénal qui se développent en France. Cette justice restaurative vise la reconstruction de la victime, la responsabilisation de l’auteur de l’infraction et sa réintégration dans la société.
-Les groupes de médiation dans les établissements scolaires qui, par le dialogue, font évoluer les comportements vers plus de tolérance et de respect.
Votre nouvelle partira d’un évènement violent, en précisant le contexte, les acteurs, le traitement pénal éventuel. Il se situera à une époque (passée, présente ou future) et dans un lieu réel ou imaginaire de votre choix.
Vous vous interrogerez sur ce qui pourrait aider victimes et coupables à rétablir l’équilibre rompu, redonner sa dignité à tous et prévenir si possible la récidive.
Votre histoire pourra être abordée du point de vue d’une victime, d’un coupable, d’un témoin, d’un médiateur… ou de plusieurs de ces personnes.