« Bande dessinée et droits humains »

 Samedi 11 février Salle Proudhon, de 10h à 16h.

La rencontre avec des auteurs de bandes dessinées : Clément Baloup, Hervé Baruléa, « Baru » , Mathieu Berthod et Jérome Ruillier

BD Table ronde

 

baloup-copyright-a-chosson

Clément Baloup grandit entre la Corse, Tahiti, Cannes, et la Guyane. Il en garde un goût prononcé pour le voyage et une curiosité pour toutes les cultures. Après des études d’Arts Appliqués à Marseille, puis les Beaux Arts à Angoulême et à Hanoi (Vietnam), Clément Baloup publie sa première BD en 2004 : « Un automne à Hanoi » une exploration de la capitale du Vietnam entre reportage et journal de bord.                            (Photo : Copyright A. Chosson)

Sa sensibilité métissée l’a amené à travailler sur des projets de Paris à New York en passant par Taipei ou Singapour.

Aujourd’hui, c’est pour le magazine XXI, ou pour le magazine italien l’Internazionale, que Clément Baloup continue son travail de retranscription du réel, tout en continuant sa série «Mémoires de Viet Kieu » qui explore les destins de vietnamiens pris dans la tourmente de l’exil.

 

baru

Hervé Barulea, « Baru », enseigne à l’École supérieure d’art de Lorraine. Il débute en 1982 dans Pilote avec des récits complets. En 1985, il obtient l’Alfred du meilleur premier album en langue française au festival d’Angoulême. Plus de dix ans plus tard, il est à nouveau récompensé au Festival d’Angoulême 1996 avec l’Alph-Art du meilleur album pour L’Autoroute du soleil. En 2006, il obtient le « Grand Boum », Prix du festival de bande dessinée de Blois, pour l’ensemble de son œuvre. Le 31 janvier 2010, il reçoit le Grand prix de la ville d’Angoulême pour l’ensemble de son œuvre. Le thème le plus récurrent de son œuvre est la classe ouvrière, et plus particulièrement celle de l’est de la France et des immigrés italiens

 

matthieu-berthodMatthieu Berthod, né en Suisse, dans le Valais. Formé à l’illustration à l’Ecole des Arts décoratifs de Genève et au design graphique à la « Schule für Gestaltung » de Berne, il partage son temps entre graphisme et dessin, tant en Suisse qu’à l’étranger. Il publie entre autres : L’Homme perdu dans le brouillard d’après Ramuz, en 2011 et Cette beauté qui s’en va,
en 2014, aux éditions Les Impressions nouvelles, Quand le Pôle perd le Nord (avec M. Decrey et S. Cohen) aux Editions Slatkine en 2012, Adivasis Meurtris avec Eddy Simon à La Boite à Bulles en 2016 et Après les vagues – autour de Fukushima aux éditions Notari en 2016.

Jérôme Ruillier est auteur-illustrateur.Il a publié plusieurs albums remarqués pour la simplicité de son trait.Depuis Homme de couleur jusqu’à Ici c’est chez moi, Jérôme Ruillier parle avec délicatesse de frontières à effacer et de tolérance. Il est l’auteur d’album jeunesse, mais également de « les Mohammed, album d’immigrés » aux éditions Sarbacane, et de l’Etrange, chez l’Agrume,