Accaparement des terres, expulsions forcées : une négation des droits

Table ronde : samedi 16 mars à 17h, salle Proudhon

Dans de nombreux pays, des personnes, des familles, des communautés se retrouvent privées de leurs terres et, le plus souvent, expulsées de leurs maisons au nom des intérêts privés (multinationales), pour des motifs économiques ou des projets gouvernementaux (exploitation de ressources minières, pétrolières, de terres rares, construction d’infrastructures…).

Ces personnes, souvent les plus démunies, perdent leurs ressources, ne sont pas relogées ou alors loin de l’endroit où ils vivaient initialement.

Les droits à la propriété, à un niveau de vie décent, au logement sont ainsi bafoués.

 

Les faits contemporains ou d’actualité sont nombreux, en voici quelques exemples :

Cambodge :  Des milliers de personnes qui vivaient près du lac de Boeung  Kak, (au centre de Phnom Penh) depuis plus de 40 ans ont été expulsés.

– Ouganda : Des familles entières qui se trouvent sur le tracé du méga projet d’oléoduc de TotalEnergie traversant l’Ouganda et la Tanzanie sont sommées de quitter leurs terres, d’abandonner leurs cultures en échange de compensations dérisoires

– Palestine : Des dizaines de milliers de Palestinien-n-es, dont 5 000 environ vivant dans la vallée du Jourdain et au sud d’Hébron, risquent toujours de subir une expulsion forcée.

– Nord Tanzanie et sud-ouest Kenya : pour faire place aux réserves de chasse des émiratis, 20 000 Massaï sont expulsés de leurs terres.

avec :

http://terresmalgaches.info/

Médiation : Camille BLANC, ex-présidente d’Amnesty France