Les droits humains sont les droits inaliénables que possède chaque individu. Leur but est de protéger la dignité humaine. Ils sont indivisibles, inviolables et applicables à tous, indépendamment de toute appartenance étatique (qui dépend de l’État). Cependant, ces droits humains doivent s’intégrer dans la collectivité.
Des discours individualistes se font entendre de plus en plus fréquemment, par exemple : « j’ai bien le droit », coupant court à tout échange et empêchant l’enrichissement des relations interpersonnelles.
A la phrase « j’ai le droit de dire ce que je veux », il peut être répondu : « non, je n’ai pas le droit de dire ce qui blesse, ce qui est haine, ce qui est un appel à la discrimination vis à vis d’une personne en raison de sa couleur de peau, de sa croyance… »
Le droit à la liberté d’expression doit tenir compte du droit à la non-discrimination d’une autre personne.
Les textes fondamentaux de protection des droits de l’homme abordent à la fois :
– les droits Civils et Politiques : qui concernent les libertés de chaque personne, par exemple : liberté de pensée, d’expression, droit de vote etc…
– les droits Economiques, Sociaux et Culturels sont ceux où les Etats sont tenus d’intervenir pour les garantir, par exemple : droit à la santé, droit à l’éducation, au travail, à la sécurité sociale etc…
Ces textes rappellent, dans leur préambule, que : « l’individu a des devoirs envers autrui et envers la collectivité à laquelle il appartient. Il est aussi tenu de s’efforcer de promouvoir et de respecter les droits reconnus. »
Votre nouvelle mettra en évidence une situation où ces droits humains s’opposent à un comportement individualiste, alors que ces mêmes droits doivent être promus et défendus.
L’histoire se situera à une époque et dans un pays de votre choix, réel ou imaginaire. Elle sera racontée du point de vue de personnes ou groupes de personnes confrontées à des discours individuels susceptibles de fragiliser le « vivre ensemble » d’une communauté d’individus.