L’histoire de Bienvenue

Nouvelle écrite par Mathis BORNET

sur le thème « La justice internationale : un outil de lutte contre l’impunité ? « 

 

Bonjour, je m’appelle Bienvenue, et je vais vous raconter mon histoire. C’était en 2019, j’avais alors dix ans, et je vivais dans un petit village en Afrique appelé Wakada, situé dans le nord-est du continent. Un soir, je fus brusquement réveillé par un coup de feu retentissant. Mon cœur s’emballa, et je sentis que quelque chose de terrible se préparait. Le massacre allait commencer, plongeant notre paisible village dans les ténèbres.

Pris de peur, je me précipitai hors de mon lit. À travers ma fenêtre, j’aperçus des silhouettes inquiétantes se déplaçant rapidement dans les rues. Des cris et des pleurs résonnaient dans la nuit, et la terreur se lisait dans les yeux de ma famille. Mon père, homme sage et courageux, nous rassembla tous dans un coin de la maison et nous dit de rester cachés. Il était temps de mettre en place le plan que nous avions créé en cas de telles situations.

La nuit semblait interminable, mais finalement, le soleil se leva. Les agresseurs s’éloignèrent, laissant derrière eux un paysage de destruction. Notre village était en ruines, et de nombreux proches n’avaient pas survécu. C’est à ce moment-là que je compris que la justice devait faire son travail. Ce n’était pas seulement notre village qui avait souffert, mais de nombreux villages dans notre région.

Quelques jours plus tard, des représentants des Nations Unies sont arrivés à Wakada pour enquêter sur ces événements. Ils recueillirent des témoignages, prirent des photos des dégâts et, surtout, promirent que les coupables ne resteraient pas impunis. Leurs paroles apportèrent un peu de réconfort à nos cœurs abîmés, nous laissant espérer que la justice internationale serait notre bouclier contre l’impunité.

Au fil des mois, les Nations Unies poursuivirent leur enquête, rassemblant des preuves, identifiant les responsables et recueillant des témoignages de nombreux autres villages touchés par des atrocités similaires. La communauté internationale condamna les actes barbares commis à Wakada et exerça une pression sur le gouvernement pour qu’il coopère pleinement à l’enquête.

Finalement, les coupables ont étaient appréhendés et traduits devant la Cour pénale internationale, un tribunal spécialisé dans les crimes contre l’humanité. Le procès fut long, mais la justice triompha. Les responsables des atrocités à Wakada furent reconnus coupables et condamnés à des peines de prison. La lutte contre l’impunité avait porté ses fruits.

Aujourd’hui, Wakada se reconstruit lentement. La cicatrice de cette nuit tragique, mais grâce à la justice internationale, nous avons pu retrouver un semblant de paix.